lundi 29 février 2016

Bry s/marne le 4 Février 2010



Une grève mal axée

Une dissolution contestable de l’AESPA.

Une dénonciation précipitée de notre convention collective par l’ensemble des employeurs du service public de l’audiovisuel.

A France télévision, une restructuration du groupe, prétexte trop facile pour s'imposer de renégocier des acquis entre une direction enthousiaste et deux syndicats : la CGT et FO .

A l’I.N.A., des négociations qui tournent mal , sous la pression de la direction, deux syndicats négocient , alors que leurs positions sur la question de la dissolution divergent.

Une grève dont les revendications occultent la réalité de la situation.

Nous estimons qu'il est préférable de traiter le problème à la source, de refuser ce changement au lieu de n'en refuser que les conséquences.

Après avoir livré une bataille juridique au tribunal de grande instance contre la dissolution du collège employeur, perdue en première instance – mais nous sommes en appel - nous ( CGC, CFDT, SNJ ) avons engagé une nouvelle action contestant les méthodes utilisées par ces mêmes directions pour proclamer la mort de notre convention collective :

et l’ AUDIENCE AURA LIEU CE 16 FEVRIER

A l’I.N.A., seules quelques informations transpirent sous la forme d'un éventail de sujets de fâcherie agrémenté de cachotteries alarmantes.

Nous ne pouvons cautionner cette communication trop sélective, le doute subsistant sur la sincérité de tout ce joli monde.

Tout en laissant chacun libre de faire grève pour manifester son désarroi, nous émettons des réserves sur l'opportunité de cette agitation une semaine avant l’audience au TGI alors qu’elle aurait été bienvenue au moment de la soit-disant dénonciation de la convention collective. Perdre une journée de salaire, mettre à mal le fonctionnement de l’entreprise : OUI, mais au BON MOMENT et à BON ESCIENT.

Un seul message aux instances représentatives du personnel : «  on veut bien vous aider car nous sommes de tout cœur avec vous mais … soyez adultes … nous méritons bien plus qu’une négociation bâclée, menée sous un faux prétexte. »

Seule une reconduction de l’intégralité des conventions actuelles pourra éventuellement servir de base à une renégociation.


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